LE COSTUME POPULAIRE DANS LA ZONE ROMANAŢI
Si notre région peut se vanter qu'elle a garfé cachés dans ses terres les trésors du passé, elle ne peut pas se vanter d'avoir gardé le costume des Daces.
Dans fouilles au Romula a été trouvée l'image de la déesse Rheea ( connu comme Dochia dans les légendes), l'épouse de Saturne, qui a fondé l'empire pélasgique. Elle était la déesse protectrice de la ville Romula - Mater Dei - et portait sur sa tête une sorte de tissu ou châle comme ont les paysannes.
A Romula a été trouvée aussi l'image de la déesse Gäeea (Gaia Baba dans les légendes), qui portait sur sa tête, sous le châle un ornement, une sorte de glamnic comme celui des boulangers qui faisait le bretzel comme les paysannes portaient en Romanaţi.
Ce cercle de verge ou bois, porté sous le tissu par les femmes, signifie la couronne portée par Rheea et Gäeea. D'ici on conserve l'habitude de mettre la couronne sur la tête en officiant le mariage et c'est aussi l'origine de la couronne portée par les rois et les ecclésiastiques de haut rang. L'autre partie du costume populaire des femmes est tellement changée quil ne ressemble pas, même de loin au celui des femmes Romaines et Daces. Seulement la jaquette fourrée habillée à Zănoaga garde quelque chose de celle de la femme Dace. ( Ştefan Ricman, Monographie du comté Romanaţi, Edition Ramuri, Craiova, 1928, p.35).
Les costumes populaire des femmes de la zone Romanaţi, composé par châle en soie, chemise avec ourlets, tablier, ceinture, casaca (manteau), touloupe ou pelisse fourrée sont parmi les plus décoratives de l'Olténie. L'harmonie et les proportions sont les qualités esthétiques fondamentaux typiques pour les costumes des femmes de Romanaţi.
Pour la parure de la tête le chignon de nattes est mis sur une pièce métalique en forme de tronc de cône, pour donner plus de résistance. Le tissu est mis sur le chignon. Depuis le jour du mariage, les femmes portaient le fez rouge, simple ou avec un pompon en soie noire. Dans certains villages du sud, le fez était orné avec des monnaies d'or ou d'argent, en fonction de la situation financière ou une petite bande de tissu à paillettes dorrées. Le châle en soie, richement orné, portait sur le fez, les bouts rejetés en arrière ou enroulés autour le cou avec une extrémité à l'avant et l'autre à l'arrière. Sous le tissu en soie se trouvait aussi le chiffon usé, un foulard blanc triangulaire de lin orné de dentelle.
Les chemises les plus répandues étaient froncées au cou et décorées épaulette brodée en couleurs avec les ourlets cousus de iie (blouse populaire). Les chemises de la zone Romanaţi cousues avec la soie bordeaux, parfois bleu marin, sont d'un raffinement assez rare. L'épaulette brodée formé de motifs géométrique a été faite avec une ancienne couture. Sous l'épaulette brodée étaient cousus les plis avec des motifs géométriques faits avec une seule couleur, remplis de rangées de papillons disposées en zigzag. L'avant de la manche, en commençant du pli, a été couvert avec de la broderie disposée en rangées obliques, formant de petits diamants ou un modèle plus discret formé par des lignes verticales. La manche est finie avec un volant cousu avec un modèle au partie inférieure. Sur le devant et le dos ont été disposées des goupes des motifs en rangées verticaux, avec des modèles différents modèles de ceux de la la manche, appelées troux, croix, petits sapin. Les bandes de la gorge et de l'ouverture de la chemise avaient des petits modèles délicates. Les ourlets des chemises étaient décorés avec des coutures géométrique et des coutures symbolisant danseurs en utilisant les couleurs bleu marin, rouge, noir.
Boşcelele nomées aussi zăvelci, catrinţe, şoarţe et vîlnicul (tabliers), un long tissu avec des plis au partie supérieure, sont caractéristiques pour la région. Les tabliers sont tissée avec deux fils avec ourdissage en coton et duite en laine rouge. Le tablier est divisé en plusieurs parties par des bandes colorées ou des lignes d'ornements. Au bas sont tissés des groupes des motifs géométriques, anthropomorphes ou zoomorphes stylisés, formant un seuil décoratifs parfaitement harmonisé avec le costume. La dimension du seuil montre l'âge du tablier. Les tabliers avec des motifs géométriques ou végétaux stylisés ont été habillés jusqu'à la Première Guerre Mondiale. Entre les deux guerres mondiales, les motifs géométriques, anthropomorphes et végétales ont été remplacés principalement par des motifs végétaux comme la vigne, les raisins et feuilles de vigne.
Le tablier est formé par deux pièces de tissu rectangulaires lièes, le tablier étant comme une jupe ouverte latéralement avec un décor disposé verticalement. Le tissu est rouge et les rayures limitrophes avec les rangées décoratifs sont brunes, noires, bleu marine, en mettant en valeur la cromatuque gaies des motifs choisis, avec blanc, bleu marine, rouge, vert. Par la symétrie, la qualité esthétique de la décoration est réalisée une caractéristique géométrique qui permet de reconnaitre le costume de la Plaine de Romanaţi partout. Le tablier est enveloppé sur les hanches avec la partie ouverte en devant.
La ceinture enveloppe la taille et a une décoration polychrome, composée de groupes de bandes, lignes sinueuses et oeillets. En termes de couleur, les modèles sont harmonisées avec celles du tablier: rouge, noir, bleu marine, blanc, vert.
Au printemps et en automne, les femmes habillent casaca, un manteau blanc sans manches, avec le dos fait par une pièce droit de tissu, les devants chanqun fait d'une pièce de tissu, plus les côtés, ayant de chaque partie deux empiècements avec la pointe fixé en taille pour donner la forme évasée et deux petits empiècements d'échancrure de la manche jusqu'à la taille. Ce qui caractérise ce manteau en ce qui concerne les ornements et la couleur est le décor rouge-orange avec des combinaisons de vert et d'autres couleurs complémentaires pour former des groupes compacts du col jusqu'auxs poches.
Les touloupe avec des longues manches en bure blanche avec des brandebourgs noirs ou bleu marine ont une décoration sobre, formée par des ganses droites ou légèrement torsadées disposées sur les bords du vêtement, sur l'ourlet, les poignets et autour du cou.
Les touloupes pour le travail ont été coupées tout droit, ouverte en devant, aux manches à l'encolure, bordées de fourrure noire d'agneau, deux poches et broderie en forme de rosettes sur les bords.
Les touloupes pour les fêtes sont sans manches, jusqu'à la taille, avec forme évasée à la cause de deux empiècements sous les bras et ouvertes en devant. Les décorations sont composées par d'une rangée de rosettes polychromes orange, rouge, bordeaux, noir, bleu marine mises sur le devant et et à l'ourlet et complétées par des broderies, brandebourgs et lacerie en cuir coloré. La touloupe pour les fêtes pour l'hiver est longue, couvrant les hanches, avec une forme légèrement évasée en bas, ouverte en face. Une décoration riche aux épaules, à l'ourlet et aux poignets, en spirale exécutée en laine colorée caractérise ce vêtement.
La touloupe de mariée a une coupé spéciale, avec le haut du étroit sur le corps et la taille marquée par une riche ornementation avec des spirales ce qui donne l'impression d'une ceinture et la partie inférieure large, avec des plis formés par 5 empiècements formant le dos et 4 empiècements en prolongation du devant. Lea manches trois-quarts sont une note individuelle. Le haut de le corsage a une sorte d'empiècement rond qui couvre les épaules et le dos décorés avec des spirales en cuir formées par une lacerie de basane verte nomée irhă et laine polychrome. Les couleurs sont le vert, noir, violet, rouge, orange. Le vert et le rouge s'équilibrent dans le coloris de cette touloupe avec un équilibre décoratif exceptionnel doué aux grandes parties blanches et aux brandebourgs noirs. Après la Première Guerre Mondiale, aux fêtes et au mariage a été habillé aussi une autre toulouper courte à la taille, sans manches, entièrement recouverte de broderies faites comme le point d'aiguille. Les motifs sont la spirale, le vague, la rosette cousus en noir, bordeaux, pêche, orange et les bords sont garnis de fourrure noire d'agneau.
Les chaussures des femmes étaient au XIXe siècle des longues chaussettes en laine en deux couleurs, rouge et noir, avec des ornements géométriques disposés sur toute la partie visible et des sandales, des tusluci faites du crochet ou en drap noir avec des coutures faites à la machine. Dès les premières décennies du XXe siècle des bottes et des chaussures sont été utilisées.
Les costumes des hommes varient de village en village. Ceux qui vivent près du Danube portent de grands chapeaux, manteaux avec des fleurs ou des longues vêtements en drap avec des pantalons retroussés et des brandebourgs, des bottes, des chaussures et des sandales. Le climat rude de Dacia a déterminé les Romains d'abandonner leurs vêtements et de prendre ceux de Daces. Le mélange avec les étrangers a ruiné tellement le costume populaire en Romanaţi qu'on ne peut pas avoir des preuves de diligence dans l'industrie domestique héritées de nos ancêtres. ( Ştefan Ricman, Monographie du comté Romanaţi, Edition Ramuri, Craiova, 1928, p. 36)
Le costume des hommes de Plaine de Romanaţi se distingue par des pièces ornées telles que le manteau, la pelisse fourrée avec de cuir, avec une coupe caractéristique et des couleurs raffinées. Les couleurs vives des ceintures et des touloupes, renforcées par des chemises blanches et des pelisses fourrées donnent une marque de tunique de distinction spéciale.
La tête est couverte en été par des chapeaux en paille, des chapeaux plus hauts que dans des autres régions, Les chapeaux en drap noir ont une forme normale et un ruban noir.
Les chemises des hommes sont en tissu de coton finement tissé avec deux fils en deux cercles, épais fils de coton regroupés en trame à égale distance. La chemise longue presque jusqu'à la cheville est coupée de deux tissus droits et est décoré avec des ornements géométriques et végétaux faites avec du fil de coton teint ou de soie blanche. Parfois, la presque tout le devant est recouvert des ornements, en formant une sorte de dentelle ornementale Les mêmes motifs se trouvent au col et aux poignet. En bas, les ornements avec des petits trous forment une large bordure. Les motifs les plus utilisés sont l'escargot, crête de coq, le crochet, la roue etc.
Les pantalons du costume d'été portés des longues chemises sont en coton tissé avec deux fils avec des cercles. Les deux côtés du pantalon sont unis par un carré qui forme le fond du pantalon. Le bas est décoré par une bordure de petits trous ou des broderies et de dentelle blanche. Les pantalons d'hiver sont en bure et sont coupés tout droit. Les pantalons se lient avec une ceinture en laine ou en chanvre. Aux manchettes il y a un ornement discret fait avec brandebourgs noirs ou bleu marine qui orne le pantalon.
Les ceintures sont enroulées autour de la taille avec la partie décorée au dessus et l'extremité avec des pompons libre sur la hanche gauche. La ceinture est de deux sortes, l'une de 40 cm de large, autre de 7 cm pour le costume d'été dans les jours de fête.
Le costume pour les hommes est complété avec le manteau similaire à celui habillé par les femmes sauf les couleurs des ornements, à dominante bleu, et des brandebourgs. On habille aussi des vêtements à manches courtes en bure avec des brandebourgs noirs ou bleu marine, situés principalement au poignet et au partie supérieure de l'empiècement.
Les vêtements de fourrure spécifique au costumes des hommes dans la région se distinguent par un tailleur élégant et une riche décoration. Il y a des manteaux pour le travail, les fêtes et le mariage.
Les hommes ont porté aussi veste décorée avec cuir, des grandes spirales fait avec irhă verte finement entrelacée et brandebourgs noirs. Le fil vert de cuir et celui noir du brandebourg forment des spirales regroupés - six sur le devant et six sur le dos la cuirasse, complétées par d'autres plus petites et par de motifs végétales brodés avec laine colorée.
La touloupe de marié pour l'homme est légèrement plus longue que celle pour les fêtes, la coupure droite, légèrement évasée vers le bas, décorée avec cuir comme celle pour la mariée aussi.
Entre les deux guerres mondiales prévaudront les vestes entièrement couvertes de broderies avec de laine coloré. La beauté des vestes et des touloupes est en harmonie avec celle des chemises, des ceintures et des vêtements en bure décorés avec un grand raffinement.
LE COSTUME DES CĂLUŞARI
Le danse des căluşari est documenté depuis les plus anciens temps. Le costume des căluşari a eu, premièrement une signification rituelle et n'a pas été considéré comme un costume spécifique de la zone.
Il se compose d'une série de pièces caractéristiques du costume de la région - chemise, pantalon, ceinture, sandales - plus un certain nombre de marques spécifiques au jeu.
Le căluşar avait sur la tête, la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, un fez rouge orné de perles colorées et un pampon noir en soie. Plus tard, le fez a été remplacé par le chapeau en feutre noir orné de perles multicolores et des pages colorées. La chemise de căluşari est droite ou avec empiècement, à larges manches sans poignet ornée de broderie ou des motifs en couleurs.
Les pantalons sont dimii, des pantalons spécifiques avec une coupure lare et décorés avec des brandebourgs de la même couleur.
Sur la chemise il y a une ceinture rouge faite des ceintures plus minces utilisée pour fixer les mouchoirs autour de la taille.Sur la poitrine sont mises, en diagonale, des minces ceintures colorées et l'intendant avait jusqu'aux années 40- 50 des rubans multicolores aussi.
Les chaussures des căluşarilor étaient chaussettes blanches tricotées sans fleurs, tirées sur le pantalon et les sandales. Au-dessus de la cheville sont prises deux ou plusieurs clochettes.
Le groupe est formé par 9 căluşari, le muet et deux musiciens. Le drapeau du groupe ne manquait jamais. Parmi ceux-ci, le muet avait une masque ou, plus récemment, son visage était souillé de rouge et noir.
Sauf les croyances et les significations anciennes du căluş, le jeu a été considéré aussi un spectacle, ce qui explique, dans une certaine mesure, le souci pour le costume.
Le costume d'aujourd'hui est devenu l'expression des changements qui se sont produits dans la danse, devenue du rituel un spectacle.